Introduction gourmande et immersive
Élégantes, généreuses, réconfortantes, les profiteroles au chocolat sont un véritable classique de la pâtisserie française. Ce dessert intemporel, souvent servi dans les bistrots parisiens comme touche finale d’un repas raffiné, séduit par son contraste de textures et son intensité chocolatée. Entre la légèreté de la pâte à choux, la douceur de la crème pâtissière vanillée et la richesse d’un glaçage au chocolat noir fondant, chaque bouchée est une explosion de saveurs et de finesse.
Préparer des profiteroles maison, c’est bien plus qu’une simple recette : c’est un rituel pâtissier. Une immersion dans la tradition culinaire française qui, loin d’être réservée aux professionnels, est tout à fait accessible à tous avec un peu de patience et de méthode.
Que ce soit pour un dîner romantique, un repas de fête ou une envie subite de sucré, les profiteroles au chocolat sauront faire fondre tous les cœurs, petits et grands.
Histoire et origines des profiteroles
Les profiteroles, comme beaucoup de grandes recettes, ont une histoire ancienne. Le terme « profiterole » apparaît au XVIe siècle en France, mais désignait alors une petite bouchée salée servie en garniture de potage. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle, avec le développement de la pâte à choux, que la version sucrée fait son apparition.
C’est grâce à des maîtres pâtissiers comme Marie-Antoine Carême, l’un des pères fondateurs de la cuisine moderne, que la pâte à choux est perfectionnée et popularisée. À partir de là, les choux farcis deviennent un incontournable de la gastronomie française.
La profiterole moderne se compose d’un petit chou garni (de crème pâtissière, de chantilly ou de glace) et nappé d’un glaçage au chocolat. Servi chaud ou froid, il combine des éléments simples pour une expérience culinaire sophistiquée.
Pourquoi faire des profiteroles au chocolat maison ?
Parce qu’elles sont bien meilleures que celles du commerce, avec des ingrédients frais et choisis.
Parce qu’elles permettent de personnaliser la garniture : crème pâtissière, chantilly, glace, ou même crème diplomate.
Parce que c’est un plaisir sensoriel total : le croustillant du chou, la fraîcheur de la crème et le fondant du chocolat.
Parce que cette recette est idéale pour épater ses invités sans avoir besoin d’un matériel de professionnel.
Parce que préparer des profiteroles, c’est aussi un moment ludique en cuisine, à partager en famille.
Et puis, soyons honnêtes… Qui peut résister à un chou fourré nappé de chocolat fondu ?
Les ingrédients pour 4 à 6 personnes
Pâte à choux
125 ml d’eau
60 g de beurre
1 pincée de sel
75 g de farine
2 œufs
Crème pâtissière à la vanille
250 ml de lait entier
1 gousse de vanille ou 1 cuillère à café d’extrait
2 jaunes d’œufs
50 g de sucre
20 g de fécule de maïs (maïzena)
Glaçage au chocolat noir
100 g de chocolat noir
100 ml de crème liquide entière
Préparation de la pâte à choux en détail
Dans une casserole, portez à ébullition l’eau, le beurre et une pincée de sel. Hors du feu, ajoutez la farine en une seule fois. Mélangez vigoureusement avec une spatule jusqu’à ce que la pâte se détache des parois.
Replacez la casserole sur feu doux pour dessécher la pâte pendant 1 à 2 minutes : elle doit former une boule homogène qui ne colle plus.
Transvasez dans un saladier. Ajoutez les œufs un à un en remuant bien entre chaque ajout. Il est normal que la pâte semble se séparer au début, mais elle redevient homogène en continuant à mélanger. La pâte doit être souple, mais pas liquide.
À l’aide d’une poche à douille munie d’une douille lisse, formez des petits tas de pâte bien espacés sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Enfournez dans un four préchauffé à 200°C, chaleur traditionnelle. Faites cuire pendant 20 à 25 minutes sans ouvrir le four. Les choux doivent être dorés, gonflés et secs au toucher. Refroidissez-les sur une grille.
Préparation de la crème pâtissière maison
Faites chauffer le lait avec la gousse de vanille fendue et grattée. Retirez du feu dès les premiers frémissements.
Dans un bol, fouettez les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à blanchiment. Incorporez la fécule de maïs.
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